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Le Bhoutan |
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Rentrer au Bhoutan n'est pas si simple, il faut, soit prendre un petit avion pour atterrir sur l'unique piste du Bhoutan dans la vallée du Paro, soit emprunter l'unique route qui serpente à flanc de montagne (et qui est refaite, comme ici, tous les ans après la saison des pluies). Le voyage durera de 7 à 10 heures, frissons garantis, avec des paysages uniques. |
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C'est par la route, et en traversant les quelques vallées que l'on se rend le mieux compte de la topographie du pays, entièrement vallonné, mais à 2000 mètres d'altitude en moyenne. Les villages et les lieux de recueillement se succèdent avec leurs innombrables drapeaux de prières extrêmement colorés. |
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Les cultures (ici du blé) et l'artisanat à ciel ouvert (ici le tissage d'une écharpe) se succèdent. Tout est propre et beau. Les habitants très sociables sont d'une incroyable hospitalité. |
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Le dépaysement est total. Il faut avoir admirer les monastères de Taktshang au bord d'un à pique de 900 mètres au-dessus de la vallée, les villageoises qui font sécher leurs piments sur le toit de leurs habitations ou ces maisons (on dirait vraiment des chalets Suisse) avec leur décoration très… hot. Si, si c'est bien ce que vous pensez qui est dessiné... |
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Un peu plus loin, ce sont de moinillons qui font la grande lessive, et puis c'est l'émerveillement devant les couleurs et les coutumes locales. Le costume traditionnel est obligatoire. Depuis 1988, tout individu qui ne porte pas le costume national est passible d'amende et de prison… Même les mendiants doivent le porter. |
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Le souci du beau et de la décoration est partout, même dans les bijoux. Ecoliers, étudiants et groupe de musique doivent aussi porter ce costume. L'école est faite en anglais, les habitants ne parlant la langue du pays (le Dzongkha) que chez eux. |